Eglise Notre Dame

Petite histoire de notre Eglise Notre Dame

Elle fut construite vers 1725 sur les ruines d'une ancienne chapelle.
De cette ancienne chapelle, on ne connait rien. Les seuls vestiges existants sont des éléments de colonne datant de 1560.

L'Eglise a de tout temps présenté un caractère fragile, peut-être parce que la paroisse, relativement peu fortunée, était seule à supporter les frais de restauration.

Voici quelques dates marquantes de son histoire :

  • 1851 : Des tirants de fer furent passés dans la nef et dans la chapelle nord (transept du Rosaire) pour éviter la chute imminente de l'Eglise.
  • 1858 : La toiture fut recouverte.
  • 1861 : Un lambris neuf est posé sur la voûte.
  • 1863 : Après des tergiversations interminables entre Recteur, Maire, Sous-Prefet... On passe marché avec Mr Quinio de St Brieuc pour recrépir les murs.
    Dans la foulée, Mr Donguy de St Brieuc peint le lambris (voûte). Sur demande du recteur, les quatres évangélistes et les trois vertues théologiales sont peints sur la voûte centrale.
    Suite à la réaction des habitants qui reprochaient au recteur d'avoir choisi l'ajout des peintures de la voûte à l'entretien des rétables, les rétables sont dorés. Il reste alors dans les caisses de la Fabrique : 5 centimes.
  • 1868 : Les bancs de l'église sont refaits à neuf et considérablement agrandis.
  • 1870 : Le parquet du choeur et des autels majeur et mineur est refait en entier. Une balustrade en fer et fonte est mise en place. Le clocher est recrépie au dehors.
  • 1871 : Les stalles du choeur tombent d'inanition : On prend Félix Etienne, ébéniste à Trévé, pour faire les stalles neuves. Ce sculpteur fournit aussi les tabourets des chantres et des enfants de choeur.
    L'autel principal est rénové, ainsi que les deux autres autels.
  • 1872 : Le petit clocher est réparé. Il était temps.
  • 1873 : La chaire et les confessionnaux sont repeints et vernis. Une porte donnant directement de la sacristie vers le cimetière est crée. L'intérieur de la sacristie est remanié.
  • 1874 : Les rétables dont la réparation avait été envisagée en 1872, ainsi que l'ensemble de l'Eglise sont "rafraichis". Le travail est confié à Mr Monfort de St Brieuc pour la peinture et à Mr Etienne pour les sculptures.
  • 1875 : La foudre endommage le clocher et deux nouvelles cloches sont installées après réparation de celui-ci.
  • 1881 : Mr Vieuloup, Recteur, répare le marchepied de l'autel et remplace le tableau de l'Assomption, fortement abimé, par la statue de Sacré Coeur, fruit de la générosité des paroissiens.
  • 1893 : Le mur du transept nord est reconstruit, il allait s'effondrer.
  • 1925 : Des bancs sont faits pour les hommes qui restaient debout pendant tout l'office. L'ancien calvaire du cimetière est transféré au croisement des routes de Grâce et de La Motte.
  • 1926 : Le clocher qui inspire pitié; est réparé.
  • 1927 : L'autel du Rosaire est réparé. Mr Foulon de St Brieuc répare les boiseries et consolide les rétables. Il y passe plusieurs semaines prenant gîte et repas au presbytère.
  • 1929 : Les vitraux perdent leur vitrage. Deux vitraux de la nef sont posés par Mr Langlant de St Brieuc (Coût : 5 800 Frs).
    Le 1er novembre, au cours de la célébration, le vitrail de Jésus et l'établi, s'écrase dans un grand bruit : une enveloppe anonyme trouvée dans le confessional permet sa réparation.
  • 1944 : Le tableau du Rosaire est enlevé et un autre peint par Mr Goube d'Uzel, réfugié du nord, remplace ce tableau.
  • 1961 : La voûte est repeinte recouvrant les peintures des évangélistes, des vertues théologiales ainsi que la frise qui tournait autour de l'église.
  • 1966 : Les bancs sont refaits et les grands dalles d'ardoise sont remplacées par du ciment.
  • 1968 : Electrification des cloches après consolidation de la charpente.
  • 1981 : Ravalement des murs.
  • 1984 : Restauration des deux rétables nord et sud dans les ateliers de Mr Hemery, du Faouet, ébéniste agréé par les Beaux-Arts.
  • octobre 1987 : La tempête balaie le clocher.
  • 1988 : Le clocher est assemblé par les compagnons de Mr Berest, les ardoises taillées une à une recouvrent la dentelure des arceaux.
    Les travaux du clocher ont révélé l'état de délabrement de la charpente. Il faut tout reprendre, la voûte tient par un véritable miracle d'apesanteur. Les échaffaudages amplissent la nef et, dans l'isolement total de leur mystérieux emploi, les compagnons scient, mortaisent et peu à peu arrachent tasseaux, chevrons, poinçons à leur fragile équilibre...
  • 1989 : Mais le mur s'en va. Les petites pierres jetées par les maçons ont laissé à leur fragile équilibre les maçonneries intérieures et extérieures. Des spécialistes coulent ciment liquide et barres de fer. Tout est sauvé.
  • 1990 : Les vitraux secoués par les tempètes n'offrent plus aucun barrage à la pluie. Il faut les démonter, les mettre en plomb, les teintes ont perdu leur authenticité, les figures leur profil. Lentement, artistiquement, Mr Robert et ses maîtres verriers, reprennent le travail avec une minutie et une technique d'orfèvres.
  • 1991 : Le grand rétable du choeur est dressé, des lustres viennent donner un nouvel éclat à l'ensemble. Le tableau de l'Assomption retrouve sa place et son éclat d'origine comme Ste Suzanne, Ste Madeleine, St Pierre et St Mathurin.
  • novembre 2007 : Changement de deux radiants de chauffage.
  • 2020 : Le mobilier de la sacristie est démonté en vue de sa restauration.


Eglise Notre Dame de Grâce-Uzel