Les rétables (1776 à 1801)

Au fond du coeur, six colonnes de style corinthien, supportant le fronton. Au-dessous du Saint-Esprit, lui-même au centre d'un soleil rayonnant, une magnifique Vierge à l'enfant, couronnée par un seul angelot (l'autre ayant chuté). De chaque côté, Sainte-Suzanne et Sainte-Magdeleine.

En travers du fronton, à moitié effacé, l'inscription "Autel à jamais privilégié pour les défunts".

De chaque côté,Saint-Joseph et Saint-Mathurin soutenus par une tête d'ange. Au centre, au-dessus du maître-autel, le tableau de l'assomption (Blevin, 1776), remis à sa place d'origine lors de la restautaion des rétables en 1991. (il avait été déposé en 1881).

Plus près de la nef, une souriante Notre-Dame de Bon-Voyage invitant à partir sous sa protection. Lui faisant face, Saint-Jean-Baptiste.

Les rétables des autels latéraux comportent, chacun, quatre colonnes.

Au-dessus de l'autel de droite, très haut placé, un Saint-Julien barbu. Plus bas, Saint-Gilles d'un côté, de l'autre Saint Sébastien, au visage douloureux, qui semble en core beaucoup souffrir bien que de ses plaies saignantes, les flèches aient été retirées. Au milieu, une peinture à l'huile qui représente la mort du juste (Blevin, 1801). Ce sont des gens de Grâce, notamment des femmes avec la coiffe d'époque qui ont servi de modèles.

Au sommet du rétable de gauche, la chère patronne de la Bretagne, Sainte-Anne, perchée si haut qu'elle en est raccourcie. A droite, Saint-Pierre, gardien vigilant, porteur de la clé du Paradis.
De l'autre côté, un évêque qui a perdu son nom, probablement Saint-Guillaume, évêque de Saint-Brieuc au 13 ème siècle.

Les rétables ont été classés par les beaux arts en 1979.

Les vitraux

Ils datent de 1893.

Dans le choeur, à droite : Le Sacré-Coeur.
En face : La Vierge au Lys.

Près de l'autel de droite : La Sainte-Famille.
En symétrie : La présentation au temple.

Les autres vitraux de la nef sont plus récents : 1930 environ. Ils remplacent de simples vitrages colorés.

La réforme liturgique post -conciliaire a fait disparaître la balustrade, les chandeliers d'argent, le lutrin, les lustres, les candélabres, le grand et très beau tapis réservé aux fêtes carillonées. La chaire aussi, très quelconque heureusement.

Derrière le choeur est aménagée la sacristie. Un escalier en vrille permet d'accéder à l'étage.